
Un retour attendu
Ayant habité pendant près d'une dizaine d'années dans les faunes urbaines de Pékin, Dubaï et Brooklyn, où l’artiste a élu domicile, Tremblay revient avec une énergie débordante et contagieuse dans ce livre. Ses aventures inspirantes et enlevantes l'ont amené à explorer de nouvelles techniques d'art, à pousser plus loin ses limites artistiques et réaffirmer son art.
Le tout nouveau livre : « SYLVAIN TREMBLAY Brooklyn, Beijing, Dubai, Montreal » raconte sa quête créative. Nous sommes témoins de l'histoire de ses recherches, de ses doutes, de ses succès et de son évolution en tant qu'artiste. Ce grand livre d'art, imprimé en nombre limité, sera disponible dans toutes les galeries d'art du monde représentant l'artiste.


Depuis toujours, je suis fasciné par le corps humain. Pratiquement toute ma production artistique est orientée vers cette thématique. Après mes études collégiales, j’ai pensé devenir illustrateur médical. Je voyais cette avenue comme une façon de conjuguer ma passion de l’art et des sciences. Or, je me suis vite rendu compte que je n’avais pas le cœur assez solide pour me plonger dans l’aspect plus médical du corps.
De ce fait, j’ai réussi à manier, à ma façon, le corps humain. Je me considère comme un plasticien qui intègre à ses œuvres des personnages hypertexturés représentant la chair, formant ainsi l’expression du corps et exprimant ses émotions, sa sensibilité. Ces personnages sont dans des univers abstraits, parfois femmes, parfois hommes. Je ne ressens pas le besoin de les définir. Il s'agit tout simplement d'êtres humains, de personnes autour desquelles le spectateur peut créer son propre scénario.
Lorsque je peins, il m’est impossible d’analyser ma méthode de travail. C’est instinctif. Je désire que le public puisse interpréter à sa façon. Je veux lui laisser un « flou » pour qu’il découvre et ressente par lui-même. Je tente de suggérer et non de montrer. Je laisse le spectateur dans un univers de suggestions à travers les formes, les couleurs et les textures. J’apprécie toujours que les gens me disent ce qu’ils voient, ce qu'ils perçoivent. Pour moi, c’est partie intégrante de l’œuvre. Dans ce contexte, je me dois d’être flexible.
Dans l’ensemble de mes œuvres, le contraste entre le vernis et le mat de la toile fait ressurgir le sujet. Le regardeur devient partie intégrante de l’œuvre par l’effet miroir provoqué par le vernis. Je travaille et manipule le relief pour suggérer que le personnage sort de son environnement pictural. Mon art est intuitif.

Sylvain Tremblay, né à Québec en 1966, est un artiste canadien dont le parcours a commencé dans le design graphique. Après avoir obtenu son diplôme, il a passé plusieurs années en tant qu'illustrateur avant de faire la transition en 2002 pour devenir peintre à plein temps. Ses œuvres ont été exposées à travers le Canada, les États-Unis, l'Europe, l'Asie et le Moyen-Orient, avec des représentations dans des galeries renommées telles que Opera Gallery, Galerie d’art Iris, et Thompson Landry Gallery.
La polyvalence de Tremblay s'étend au-delà des murs de la galerie. Il a participé à des événements de peinture en direct, marquant notamment sa présence lors du 10ème anniversaire de la Galerie Thompson Landry en 2016 et de la Fashion Week arabe à Dubaï en 2015. Ses contributions de 2017 comprennent sa participation à “Personal Structure”, une exposition organisée dans le cadre du prestigieux Biennale de Venise et la première de son documentaire sur Léonard de Vinci au Château du Clos Lucé. La même année, il a dévoilé son second livre, "SYLVAIN TREMBLAY : Brooklyn, Dubai, Beijing, Montréal".
Un exploit particulièrement mémorable a eu lieu en 2014 lorsque Tremblay, depuis une montgolfière dans le désert de Dubaï, a lancé du sable de trois couleurs sur une toile, réalisant un portrait de Cheikh Zayed. Ce geste artistique soulignait son respect pour les traditions et communautés locales des Émirats arabes unis.
Entre 2012 et 2015, Tremblay s'est lancé dans une exploration profonde de la dualité des genres, rencontrant des individus intersexes à travers la France, le Maroc, Taiwan et l'Afrique du Sud. Ce voyage a donné naissance à plusieurs œuvres d'art, une vidéo impressionnante et son livre, "NO GENDER".
En 2016, Tremblay faisait partie des trois artistes représentant le Canada au sommet du G20 en Chine. Quatre ans plus tôt, il avait été honoré par l'Ambassade canadienne lors de la quatrième Semaine du Canada à Dubaï et Abu Dhabi. En 2010, le Conseil des Arts du Canada et le Cirque du Soleil ont présenté son art au Pavillon du Canada lors de l'Expo 2010 à Shanghai. Dès 2005, il avait déjà représenté le Québec lors de la Semaine du Québec à Silly, en Belgique, et avait remporté des distinctions lors de la sixième foire d'art contemporain Art International Zurich en 2004, gagnant les plus grands honneurs sur les quatre continents.